les lumières sont belles comme elles penchent
et les aiguilles de pin sont douces sous mes pas
ressac dans le cœur dopé
mon quartier ne fait rêver que moi
dans la rosée des herbes plates
je tourne autour d'une cage blanche de contre-jour
je n'ai plus peur de me tromper
mon quartier ne fait rêver que moi
les modes passent
les noms s'effacent
les maisons vieillissent mais la perspective reste pure
mon quartier ne fait rêver que moi
talents traumas
il y a un souffle invincible
dans les rues
face au futur
je ne suis qu'un chien ému
mon quartier ne fait rêver que moi
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