ici
la saison s'achève
la saison des perches soleil et des coléoptères
ici
j'ai un cri tel à l'intérieur que je ne peux presque plus parler
le cœur des trains qui courent me font courir le cœur comme un aimant malade
ici
je m'aveugle
ici
je m'abrutis
ici
je vois des couleurs qui n'existent pas
des mammifères marins qui parcourent le ciel
et que je griffonne dans un coin de ma tête
pure vie tu parles
la résilience est une putain de guerre civile
ici
la femme appartement veut de la violence
des trucs de chat chien
des trucs de bruit boue
ici
je veux des trucs de faim fatigue
des trucs de vieux dans vieil endroit calme
couvent pour serpents venimeux ou bien repaire de feuilles mortes
ici
nos personnalités nous échappent et des fantômes de temps en temps font claquer les portes
ici
le peuple aime les feux d'artifices
et les hypocrites la compassion
et moi mieux que toutes les fêtes j'aime les lendemains de fête où je file en scred
et que la pluie grise rebondisse sur la tôle de ma voiture
(post-rock à mort)
ici jamais rien ne dure
et jamais rien ne change
ici pourtant jamais je n'ai connu de situation aussi fluide
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