tout ne peut qu'arriver



l'été est revenu et l'été est bien lourd 


les pierres et les fleurs 

leurs odeurs me surprennent par leur poids 


je regarde le manque d'air 

je regarde le ciel brûler dans la nuit vide


les éboueurs eux disputent déjà leur habituel contre-la-montre contre l'aube et les chiens débiles tandis qu'un vertige de probabilités s'empare de moi


tout ne peut qu'arriver non lorsque rien ne se produit ? 

Commentaires

  1. Ton genre de poésie justifie totalement le fait, de temps à autre, de faire halte par ici. Je vote blanc, la couleur de tes mots. Les lire today avec, en fond, cette autre couleur pirate, sonore, Chesnutt, ça le fait grave! Le kiss en passant!

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