le premier jour du premier mois de l'année ressemble étrangement au dernier jour du dernier mois de l'année
plus rien ne distingue l'aube du crépuscule
et toi qui flottes à mes côtés lorsque que tu me regardes ainsi j'ai l'impression d'être sauvé
il neige des noms et jamais je n'en retiens un seul
sous ce ciel là
la terre qui rêve et qui tourne semble soudain souterraine
bornes de bitume dans les odeurs saines de l'hiver
j'enchaîne des dizaines de patelins
l'état a un employeur qui créé des poisons avant que de vendre ses antidotes et toi te l'ai-je déjà dit à peine me touches-tu que mes cicatrices disparaissent
il neige des noms et jamais je n'en retiens un seul
splendeur sérénité sandwich thon crudités sainte trinité qui me rend immortel sur l'aire de repos
tel le poète maudit de base
je porte un bonnet post apo et comme n'importe quel ado déséquilibré je me suis offert un couteau de poche
et toi que je cherche depuis tant de temps je m'aperçois qu'en fait tu as toujours été là
il neige des noms et jamais je n'en retiens un seul
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