peu importe la mode
tout finit par puer
la vie craint et il n'y a personne à qui le reprocher
(non personne)
ni à la dame dégueulasse qui gueule
dieu est mon sponsor
dieu est mon sponsor
ni au rocker qui drague toutes les meufs à sa portée avec le même baratin
ni à l'enfant gâtée devenue
salope vénale se complaisant dans les embrouilles et la manipulation
ni au papa vitreux qui trouve sa fille moche mais bandante
la ville sent le gouffre et le fruit pourri
et je la préfère ainsi la ville
sans les jolies lumières de la fête
sans les jolies joies de la famille
j'ai le pouls qui fonce et les nerfs qui brûlent et l'ego qui carbure juste ce qu'il faut pour que ma langue fasse feu sur ces zones d'ombre qui me bouleversent
en vérité je te le dis
tu n'as jamais été un exemple pour moi et tu aurais dû
(désolé)
et tu ne t'es jamais reconnu en moi alors que tu en avais besoin
(ce que je peux comprendre)
excuses bidons
modus vivendi de merde
il y a des matchs nuls qui n'arrangent personne
la journée a été très longue
et je boirai bien une autre bière à ma santé de vieil adolescent blessé
si tout pouvait à nouveau faire sens cinq minutes
seulement cinq minutes
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